Rappel
Sunday, March 29, 2009 at 13:27 | by del4yo The mushroom family is here to remind you to be kind to your children.
I don't usually expresss myself on sensitive subjects, especially parenting. But some stories I heard or seen recently made me very sad and I had to say and repeat this staple:
No yelling, no spanking, no violence in education. There is gazillion ways to educate a child, and these are not the right ones. I feel a bit mad I had to write it. Of course it's difficult not to get nervous, especially when exhausted. But if you keep your children busy and show them the right way gently, they will be nice and understanding.
If you don't know how to keep them occupied, here's a lovely website:
"No time for Flash cards" . I'm so happy I found it you can't imagine.
And then I think I will make a bit more posts of fun things to make with children. It's amazing how parenting is easy when you have fun.
Love to you all
Delphine
;)
Ca devrait etre une evidence, on ne devrait pas avoir a le rappeller. Mais differentes histoires recement entendues m'ont herissees. Je deteste qu'on se mele des affaires des autres, mais ca c'est un basique.
J'ai entendu des horreurs, du genre qu'une fessee de temps en temps ca fait du bien ou que c'est impossible de ne pas gueuler quand on s'enerve. Et puis d'avoir vu mon petit bout perturbe pendant plusieurs jours juste parcequ'il avait entendu quelqu'un hurler sur ses enfants...Franchement, un petit rappel ca ne fait pas de mal.
On ne tape pas, on ne gueule pas, on ne menace pas, on ne traite pas de vilain noms. Si on s'enerve on trouve le moyen de se calmer avant que ca pete. Si on est creve on change l'emploi du temps tant pis. Si les betises s'enchainent en rafale on occupe bebe Attila.
Si on ne sait pas occuper bebe Attila on va la:
Et puis je vais continuer a poster les betises que je fais avec mon fils, histoire de vous donner des idees.
La discipline,le cadre ca passe par des explications continues. Il y a un monde entre permissif et violent, a vous de l'inventer pour vos enfants.
Bien a vous, et des calins aux bambins
Delphine
Reader Comments (28)
Ca va sans dire, ça va mieux en le disant, mais...
Mais tous les jours je reçois des parents qui ne savent pas, qui n'ont pas appris, ou pas comme ça, qui ne peuvent pas ou ne peuvent plus.
Parce que gros malheur, traumatisme, dépression, ou parce que trop petit logement, trop d'enfants, gros soucis d'argent, ou parce que fatigue, ou parce que parce que parce que.
...
J'me sens un peu rabat-joie comme ça, je ne crois pas que tu voies tout si simplement que la famille Champi mais j'entends tellement souvent dire "Il faut qu'ils", "Ils ont qu'à", comme une négation de difficultés parfois gigantesques, que dès que je peux introduire un brin de complexité, je le fais :)
(bien-sûr, comprendre n'est pas excuser, surtout quand la Loi exige qu'on ne se taise pas)
je suis d'accord avec toi, mais je suis aussi d'accord avec - caro -.
évidemment, si ça prenait un permis pour avoir des enfants, le nombre de parents serait bien moins nombreux, et je ne l'aurais sans doute pas obtenu. je ne vais pas à la pêche au compliment ou à la consolation, je dis juste que même avec la meilleure des bonnes volontés, des fois on n'en peut plus.
je ne veux pas croire, avec le monde dans lequel tu travailles, que tu n'es jamais passée par ce genre de moments, parfois très fugaces, parfois pesants... la différence entre chacun de nous c'est les ressources que nous pouvons mobiliser, qu'elles soient intérieures, matérielles ou extérieures, pour passer par-dessus.
et pour aller encore plus loin et correspondre aussi à ce que je vis à la maison, je trouve que le plus difficile, ce n'est pas de passer soi-même au-dessus de ses angoisses, de ses épuisements, etc., mais de faire passer l'autre par-dessus, ou passer par-dessus ceux de l'autre, mets ça comme tu veux. les changements d'humeur ne disparaissent pas miraculeusement avec l'arrivée d'un bébé au nid, et il faut apprendre, tous ensemble, à vivre avec.
"évidemment" on ne tape pas, "évidemment" on ne crie pas... je travaille à ce que la vie devienne "évidente". et je n'aurai jamais fini.
Ceci dit, une fois que la machine a decapsuler les betises est en route, une fois qu'on a trouve le truc, finalement c'est pas si difficile de ne pas s'enerver. J'ai appris a preter attention quand necessaire, et mon fils a appris a me laisser souffler. Ca marche. C'est possible. Ca deande un peu d'imagination, beaucoup d'adaptation, mais une fois la machine enclenchee ca roule tout seul.
oups,
carovs. - caro -, le textile formatting recèle des pièges insoupçonnés... :)Bien sûr qu'on ne crie pas qu'on ne tape pas. Notre mode de vie, le modèle de familles que nous avons rend particulièrement difficile de ne pas pêter les plombs... Avec des familles élargies où plusieurs parents s'occupent de plusieurs enfants qui s'occupent assez bien d'eux ensembles, la tâche est nettement plus facile.
Sauf que notre société est tellement exigeante, demande tellement que nous fassions de nos enfants des super-héros, qu'il est bien possible que le mode ancien d'élevage ne soit plus possible.
J'ai parfois les tripes qui se tordent en entendant certains adultes quand ils s'adressent à des enfants... de ce point du vue, ma promenade au Salon de l'Agriculture fut éprouvante... j'avoue ne pas forcément savoir comment réagir et manquer souvent de courage pour intervenir...
Des bizzz à la famille Champignon et particulièrment à MiniChampi pour l'aider à se remettre de ses émotions.
Toi je t'aime. Merci. Mini champi va bien, on lui a explique que ca n'arriverait jamais a la maison, qu'on l'aimait tres fort meme quand il faisait des betises,et que non il n'etait pas mechant, et que meme mechant on ne traite pas un enfant comme ca, jamais. La ou je regrette c'est que j'ai mis une journee a comprendre ce qui se passait. je te fais des bisous Trollette, j'ai failli fermer les coms mais finalement grace a toi je vais aller dormir tranquille
Je suis bien d'accord avec toi Delphine, c'est une évidence! Taper jamais nous ne le ferons, par contre élever la voix malheureusement ça m'est arrivé, en étant à bout, over fatiguée et/ou stressée mais je ne trouve pas ça normal pour autant, ce n'est pas banalisé et je ne me sens pas fière :( Merci pour le rappel!
ah bah moi il m'arrive de crier, et de donner des tapes (pas fortes hein) quand je suis à bout. Je m'en excuse toujours, je suis humaine, je ne suis pas parfaite. J'essaie de ne pas le faire, mais des fois ça déborde.
Sinon un petit truc tout simple, et que pourant peu de gens font, et ça me brise le coeur à chaque fois, c'est de ne jamais dire:
tu es méchant , tu es bête, tu es paresseux
etc
je dis toujours
ce que tu viens de faire n'est pas très malin
ce que tu as fait c'était pas très gentil/plutôt méchant
je crois que tu pourrais essayer de faire un effort
etc
parce que j'ai trop vu ce que les mots sont capable d'infliger comme dégâts, et leur puissant pouvoir d'enfermement... Ben oui si Maman(Papa) dit que je suis méchant, c'est que je dois l'être. Argh quoi.
Sinon oué je collerais bien la famille pipignon sur le fridge, spa une mauvaise idée :)
"Qu'on se mêle des affaires des autres", oui il faut éviter mais lorsque ces autres font quelque chose qui nous provoque un sentiment "épidermique"... Là il faut réagir. Si la loi comme le dit caro "exige qu'on ne se taise pas" alors oui il faut agir.
Je sais certains me dirait quesque t'en sais de la façon d'élever un enfant? t'en as pas toi... Venez faire des Centre aérés dans des quartiers difficiles et vous verrez que même avec les plus difficile des garnements, une bonne explication sans crier apporte plus de respect qu'une grosse gueulante et une punition...
Plus facile à dire qu'à faire? Pas si difficile que ça en fait... Beaucoup plus Zen comme tu dis Del.
Je vais me faire lyncher si je dis que moi même j'ai reçu quelques fessées pour grosses bêtises étant pitite et que maintenant je trouve que ça m'a remis les idées en place? Quand on donne une tape sur le derrière à l'enfant pour lui montrer que ce qu'il a fait est VRAIMENT pas bien, c'est plus le geste qui fait mal que la réelle douleur ... mon papa s'énervait très rarement mais quand il s'énervait, je m'en souviens ... :p ça n'est pourtant pas un traumatisme, ni pour moi, ni pour mes frères et soeurs ... par contre je suis encore aujourd'hui choquée dans la rue quand je vois des parents secouer leurs enfants comme pas possible, les insulter etc ...
En bref, je ne suis pas contre la fessée ou l'élévation de la voix dans certaines conditions, mais je suis contre ce manque de respect que beaucoup d'adultes ont envers les enfants comme s'ils ne comprenaient rien, qu'ils n'étaient pas achevés et donc inférieurs ... Et qu'ils se permettent d'avoir avec eux des attitudes intolérables ... Mais je me rends bien compte que fixer ce genre de limites est difficile, certains ne les voient pas, et dans ce cas pour éviter les dégâts, il vaut mieux interdire la fessée ...
Je signale que cette loi n'est pas encore d'application en Belgique ... une différence de mentalité qui me fait réagir ainsi peut etre?
Oui, je pète des cables, oui, je tape parfois et NON, je sais que ce n'est pas normal. Je cherche une autre voie. Je travaille d'abord sur moi pour comprendre ce qui ne va pas. De l'aide pour moi, il n'y en a pas.Pas de prise en charge pour les parents qui comme moi sont "à la rue".
Il faut que je fasse autrement. mais c'est dur de changer un comportement que l'on a appris étant soit même enfant.
Sur ce sujet, pas mal de souffrance pour ma fille et pour moi. Je plonge dans les bouquins Dolto, méthode montessori ...
Ensuite le fait de ne pas s'enerver avec un enfant ca s'apprend. Il faut que tu voies ce qui t'enerves et que tu regardes si ca en vaut vraiment la peine (pense aux consequences dans quelques annes...Bon ben le verre d'eau renverse ca devient relatif finalement), ensuites que tu regardes QUAND tu t'enerves (en fin de journee? Prevoit une activite calme pour ta fille a ce moment la) et qu'est cequi te predispose a t'enerver (le manque de sommeil pour moi). Et puis apres tu trouves TES solutions et tu mets en pratique. Moi j'ai ete jusqu'a programmer mon ordi a s'eteindre plus tot, allez au dodo maman!C'est trop facile de dire on m'a eleve comme ca, je fais pareil, c'est pas de ma faute. Un effort, allez!
Bon courage, en sachant que quand on n'est plus debordee, c'est cadeau bonus, tout est plus facile et les raisons de s'enerver deviennent de plus en plus rares
Tiens un sujet qui me touche particulièrement ;-) Je souffre de ne pas toujours savoir réagir avec la distance et le calme qu'il faudrait... J'ai mes excuses bidon (c'est le 3ème, je suis fatiguée, etc.) mais y a-t-il une excuse valable à l'agression faite à plus petit que soi ? Je me dis toujours qu'on ne se permettrait pas ces agissements avec d'autres adultes, alors pourquoi avec eux, les petits ? Et je veux réagir au message de Nina Sotte Fille, quand elle dit que dans une fessée "c'est plus le geste qui fait mal que la réelle douleur". Ben oui, justement. Mais il y a du "faire mal". Je fais beaucoup de mal à mes enfants en leur criant dessus. Je m'en veux toujours énormément. J'essaye de me souvenir qu'ils ont 4 ans, 2 ans 1/2, 2 mois, et que chacun d'eux a une vision du monde montée avec les outils cognitifs dont ils disposent. Je ne les laisse pas taper les autres, mais pour autant je peux essayer de comprendre pourquoi dans leur logique d'enfants ils réagissent de telle ou telle manière...
Une famille c'est tout un équilibrage de personnalités à mettre en place. C'est difficile (et l'arrivée d'un nouveau bébé fout tout par terre, certes). Mais c'est un travail quotidien, et on ne peut pas attendre de nos enfants plus de recul sur les choses et plus de maîtrise d'eux-mêmes qu'on est soi-même capables d'avoir...
Merci Del pour ce moment de philo. Il me fallait ma petite baffe pour à nouveau me mettre sur les rails de ce projet énorme : de la douceur en famille et de la douceur dans le monde (j'ai du boulot...).
Dans une vie antérieure, j'étais vendeuse dans un grand magasin.
Comme ça arrivait de temps en temps, j'ai un jour trouvé une petite fille en pleurs toute seule dans le rayon dont je m'occupais. Alors j'ai enclenché la procédure comme j'avais l'habitude de le faire (et comme on nous l'avait appris): j'ai appelé le service concerné qu'ils fassent un appel au micro, j'ai emmené la petite au point rencontre. Je l'ai portée tout du long, elle pleurait, je lui disais des choses gentilles d'une voix toute douce dans le creux de l'oreille. Et nous avons attendu la maman ensemble. Elle n'a pas tardé à arriver. Je l'ai vue s'élancer d'un bout de la pièce et foncer sur nous. Elle m'a à peine regardée et a pris sa fille dans ses bras pour lui faire un énOOOOOOOOOOOOOOOrme calin. Et elle a écouté sa fille lui raconter comment elle avait eu peur, comment elle a cru ne jamais revoir sa maman, etc... et j'ai eu des plus grands chocs de ma vie. La mère a dit à sa fille "sorry dear, I'm so sorry! Will you ever forgive me?" (yes, she was american).
Cette scène m'a figée sur place, j'étais sonnée... JAMAIS je n'avais vu, entendu un parent présenter des excuses à son enfant dans les mêmes circonstances. Crier, hurler, insulter, littéralement pourrir le gamin sur place, le secouer comme un prunier, lui mettre une baffe, une fessée, parfois même tout le package d'un coup, quand ils n'en mettaient pas aussi une couche au grand frère ou à la grande soeur à peine plus âgé qui avait failli dans sa mission de garder le petit à l'oeil... avec pour seul motif "mais tu peux pas faire attention, non? Tu nous as fait une de ces peurs!", j'en ai vu des dizaines...
mais la scène décrite plus haut, jamais. J'en ai pleuré sur place et j'ai encore le coeur au bord des yeux en évoquant l'histoire.
Il m'a fallu un peu de temps avant de réussir à mettre au clair la tempête d'émotions qui s'est déclenchée en moi ce jour-là. Et pas des "belles" émotions: envie, colère, rage, révolte, ...
Ce que j'avais vu s'est superposé, par un de ces chemins que seul l'inconscient connait, à un souvenir où petite fille, j'étais perdue dans un endroit que je ne connaissais pas. Si le début était tout pareil, j'ai vu, pris conscience qu'une autre fin que celle que j'avais vécue était possible, que la violence n'était PAS obligatoire, contrairement à ce que je croyais, à ce que j'avais appris.
ça m'a vraiment secouée et j'ai constaté avec horreur que jusqu'à ce jour-là, je trouvais çà normal qu'on engueule un gamin perdu dans un rayon de grand magasin... je trouvais normal qu'on lui laisse l'entière responsabilité de l'épisode, que les adultes reportent leur colère et leur peur, certes légitimes, sur l'enfant.
Alors que ma foi, c'est le ou les parents qui avaient failli.
Qu'on ne me fasse pas dire que les parents n'ont pas droit à l'erreur. Je pense tout le contraire, les parents sont des humains comme les autres et sont heureusement faillibles. Je revendique la faillibilté des adultes. Et dans le même temps, je revendique tout aussi fort que les adultes soient assez responsables pour reconnaître quand ils ont merdé, qu'ils ne savent pas, surtout avec les enfants.
un peu de lecture sur le sujet:
http://www.alice-miller.com/tracts_fr.php?page=1
Pas toujours facile à "entendre", pas forcément d'accord avec tout ce qui est dit sur le site. Mais ça vaut le coup de se pencher dessus, surtout si vous pensez qu'une "petite claque ça n'a jamais tué personne" et/ou que c'est "pour ton bien"...
je suis desespérée du discours super pourri de Mr Aldo Naouri qu'on entend partout en ce moment et qui prône ce genre de choses. Arrêtez de discuter avec les enfante et recadrez-les. On impose et picétou! :(
Moi je discute ça me prend un temps fou, c'est épuisant mais quand ça porte ses fruits quel bonheur. La seule chose que j'essaie d'imposer de toutes forces c'est le respect mutuel! Et ça veut pas dire que je mets pas de limite. Au contraire elles sont très claires mais non violentes.
Ps : la violence peut être verbale aussi... :(
I agreed... Some parents don't know how to educate children. Unfortunately, my father was one of these kind of parents.... It was a bad memory...
BTW, mushroom family is so adorable! ox
Moi non plus je ne suis pas parfaite, je crie (des fois), je donne des tapes sur les fesses (des fois), et je trouve que c'est dur d'être maman (des fois). Mais c'est tellement chouette quand tout va bien, et que la demoiselle vient faire un gros calin, des bisous (même des qui chatouillent).
Bonne idée de coller le dessin sur le frigo. Je vais faire la méthode Coué (pas sure de l'orthographe)
Gros bisous à toutes les mamans et à tous les enfants.
Je viens de reregarder le dessin, ici on reconnait le doudou "céleri-rave" (moi aussi j'avais vu un poireau, vite une consulte chez l'ophtalmo)
BRAVO!!!
Oh là là ça a frôlé le débat à la Fogiel ici... c'est marrant que ça soit pas une évidence pour tout le monde...?!
Donc moi je suis contre les féssées (sauf au lit, warf! pardon Fogiel pas Ardisson, on a dit!)
J'en ai reçues et je me rappelle le sentiment atroce d'injustice et d'impuissance, vraiment! On ne doit pas craindre ses parents, mais les respecter...!
Le pire étant pour moi les abrutis qui disent que leur bébé de deux mois fait un caprice... bah tiens! Et pis ceux qui disent "faut pas trop le prendre ds les bras, y va s'habituer!" Merde alors des fois qu'il s'habitue au calin, ce serait bête...!
Et pour ce qui est des situations difficiles, j'ai eu mon lot avec deux petits de 20 mois de différence et un Papa qui bosse 24 sur 24...
Par contre j'ai pas dit que je me vengerai pas quand ils seront adultes, niark, niark...
LJS > j'en rajoute une louche. Le silence peut être une arme terrible aussi. Et qui ne résoud pas grand chose de plus qu'une baffe. On peut tout à fait ne pas être disponible, trop énervé, bouleversé, etc... pour donner une grande explication à quelqu'un (enfant ou adulte, d'ailleurs). Quand ça m'arrive, je le dis. "Je sens bien qu'une explication est nécessaire mais je n'y arriverai pas bien ce qui risque d'agraver les choses. Alors pour le moment, on arrête le cirque, je vais me reposer et on en reparle dans deux heures, d'accord?"
Et évidemment, j'y reviens deux heures plus tard. Sinon, c'est comme faire pipi dans un violoncelle...
De toute façon, fondamentalement, on ne se comporte pas si différemment avec les adultes qu'avec les enfants. La seule différence, c'est qu'on met pas de baffe ou de fessée à un adulte (sauf si c'est un jeu de l'alcôve, huhu). Pas forcément parce qu'on les respecte plus, plutôt parce qu'on craint les représailles, la baffe en retour en plus fort.
(Del, tu me dis si je squatte trop!)
J'espère que tu arriveras à appliquer ces mêmes préceptes quand le petit champignon aura substantiellement plus que ses deux ans d'aujourd'hui. Je vous le souhaite, en tout cas. C'est rarement, je pense, des situations que l'on recherche par gout.
(mais nous sommes d'accord sur l'anormalité/la normalité des choses)
(bises à la crème)(pour des champignons, c'est bien, non ?)
Des bises a tous.
Il y a quelques temps (années) on entendait souvent Edwige Antier sur France Inter... elle m'a beaucoup aidée à m'améliorer comme maman, c'est grace à elle que j'ai relativisé des "bêtises" comme le verre d'eau, et plein d'autres "détails" ; c'est elle qui m'a apprit à dire "je" et non "tu" ; à me poser la question si ça me gène vraiment ou si c'est par principe... des évidences en fait... mais bon..., plus les enfants grandissent et plus la "discussion" reprend du "naturel", bref, le ton monte vite à la maison, de sacrés personnalités y cohabitent ;-) mais il me semble qu'ils sont bien "armés" (je parle de mes ainés, ados maintenant)
Ha mais oui bien sur Edwige Antier, la bonne idee! Je me demande si ca a ete enregistre, je reecouterais bien. Ca se voit que tu es une super maman, je suis contente que ton com confirme le sentiment que j'ai en lisant ton blog!
mais toujours, le respect de l'autre est là, primordial et ancré depuis tout bébé.
oups j'ai écrit en même temps que toi...
des bisous, à tous les champipi
D'expérience, et pour en avoir élevé quelques unes, 2 ans n'est pas, et de loin, le pire des ages. Mais tant de choses dépendent de la façon que vous aurez eu de fonctionner ensemble, mais aussi de ton niveau d'exigence vis à vis de lui (et de tant d'autres choses) que je te laisse le soin d'affiner tes convictions au fur et à mesure de sa croissance (à lui et aux éventuels suivants, car il n'y a pas 2 enfants identiques et pas de réponse unique à apporter).
Ma grand mere disait :J'ai eleve 7 fils sans crier ni taper, tu peux faire pareil avec un ou deux. Je ne reajusterais pas mon jugement, pas plus que je ne considere le martinet ou le cabinet noir du 19eme siecle comme une possibilite. On ne peut pas esperer vivre dans un monde moins violent si on fait violence aux enfants. Le premier pas vers le respect de l'autre est le respect des plus faibles et de ceux qui ont le plus besoin de nous: nos enfants
Mère pas parfaite qui s'améliore, mes aînés ont eu quelques fessées à bout alors que j'étais contre et j'ai appris à tout à fait bien m'en sortir sans. J'élève assez facilement le ton (c'est mon caractère) mais là aussi j'ai appris à le faire le moins souvent possible... par contre oui je suis outrée si on malmène un enfant (verbalement ou physiquement, sans même parler de taper), mais... discuter, expliquer, je suis d'accord, le plus souvent... je le fais moi même, je suis très bavarde pour ça.. mais il y a des moments où c'est NON, pour une chose qui a déjà été expliquée plusieurs fois, pas la peine (ma dernière a 6 ans) de me faire tourner en bourrique pour le plaisir... et je connais un petit garçon à qui les parents expliquent tout sans cesse et à longueur de temps... et au final... est malheureux car il ne comprends pas que dans la classe, on ne puisse pas passer les 6 heures quotidienne en tête à tête.. ben oui je dois me diviser en 26 je fais de mon mieux... alors, oui sur certains aspects je suis d'accord avec Monsieur Naouri... car parfois ça va trop loin dans l'autre sens (la permissivité dont tu parlais ;) ), mais on tente de naviguer dans le juste milieu et on s'en sort pas si mal... "oui ma puce.. j'arrive faire le puzzle avec toi..." je vous laisse...
oui voilà, pas besoin de crier NON ;) mais bien de dire "non, tu sais pourquoi" et puis c'est selon les âges aussi... à 2 ans on découvre la vie, à 5 ans on a déjà une petite expérience ;)
et ce que je n'avais pas eu le temps de dire l'autre soir pour appuyer les explications... avant d'avoir des enfants, j'ai eu l'expérience des enfants...
en colo/centre de loisirs en tant que mono, je me souviendrai toujours de cet exemple, l'un d'entre nous estimais que les vacances étaient pour ne plus avoir d'interdits, moi j'expliquais que ce n'est pas parce que ce sont les vacances que nous allons prendre les routes en sens interdit... et donc nous devions faire respecter un carré de pelouse en pente à nos enfants... chacun son groupe le premier jour pour expliquer le fonctionnement du centre... les autres monos "ici c'est interdit" sans plus d'explications, moi "ici, les employés de la commune viennent de refaire la pelouse, ils ont bien travaillé, et ils nous demandent de ne pas passer par là pour que ça reste joli"... et bien les seuls enfants qui respectaient la consigne... devinez lesquels ?
j'ai également été surveillante d'internat pendant 1 an, avec des jeunes filles en BEP et bac pro, là aussi, les interdits de l'internat, j'en expliquais les raisons, elles étaient logiques, les interdits ont été dès lors respectés...
mais cela ne signifie pas que je ne me mets jamais en rogne... mais le moins possible
et pour la gestion des (rares) conflits à la maison... toujours une phase d'explications et en règle générale c'est suffisant... trop de souvenirs d'avoir été réprimandée injustement (même si j'aime mes parents et que je les ai en grande estime ;) )
100% d'accord avec la famille Champi, évidemment. Pas toujours à la hauteur de mes propres convictions, hélas, mais j'y travaille, tout comme je travaille à être gentille avec moi (pas facile du tout et pourtant super efficace pour être plus gentille avec les autres, notamment avec les petits lardons qui font le sel de ma vie). La douceur, la gentillesse, ça ne sont pas des gros mots :))
En fait, j'écrivais surtout en réponse au message de La Trollette, l'histoire de la petite fille perdue dans le grand magasin. Si seulement on avait plus d'exemples comme ça, je suis sûre que ça ferait boule de neige, parce que je suis sûre qu'au fond de nous, on a plus envie de ça que de cris et de sarcasmes (et de Super Nanny) ! Vive la vie et ceux qui prennent soin des petits (et des grands) :)))
juste merci